Des conseils pour éviter le stress chez le chat

Quelles causes peuvent amener du stress chez un chat ?

Les humains ne sont pas les seuls êtres qui soient sensibles aux changements remarqués dans leurs milieux de vie. À cause de leur émotivité, les animaux ont également des difficultés à gérer plusieurs sortes de situations. Une multitude de facteurs peut transformer un chat doux et équilibré, en un animal rempli d’anxiété, d’angoisse et de déprime. Pour commencer, il faut savoir que le stress chez le chat est dû à plusieurs facteurs. Rien qu’une absence prolongée de son maître peut entraîner anxiété, ennui, manque d’activité, solitude et stress chez le chat. Le bien-être d’un chat n’est optimal que s’il est libre de ses mouvements : se cacher dans les feuillages, sauter sur un arbre, se faufiler un peu partout, gambader dans le jardin, chasser les oiseaux, les souris et les papillons. S’il reste confiner dans un appartement, il ne peut pas s’épanouir et décharger son excédent d’énergie. Si en plus, ils sont deux ou trois à vivre dans un même espace restreint, le stress devient inévitable. En outre, des horaires décalés, un environnement instable et trop de perturbations conduisent également à l’angoisse et l’anxiété. Parfois, les tensions peuvent survenir à la suite d’un séjour en clinique vétérinaire et autres centres spécialisés. Gardé et élevé par des étrangers ou enfermé dans une cage, le félin se perd dans cet environnement inconnu et présente progressivement un état de stress. Même s’il rentre à la maison, l’animal aura longtemps du mal à retrouver son état normal. Légèrement dépaysé car ayant perdu ses repères, il se sent égaré. Ce qui n’apaise en rien son état d’angoisse. L’animal commence à renverser et déplacer les objets se trouvant dans son environnement, pour manifester son malaise et son mécontentement.

Comment se comporte un chat stressé ?

Face à ces agressions extérieures, des altérations psychologiques et physiques apparaissent chez l’animal. S’il s’agit d’un chat sauvage vivant dans la nature, la fuite est l’une des alternatives qui l’aide à surmonter le stress. En revanche, pour les animaux domestiques, cette possibilité n’est pas envisageable. Le chat va donc exprimer son mal être d’une autre manière. Dans un premier temps, le chat stressé va s’auto-infliger des blessures et des petites mutilations au niveau des pattes. Un arrachage et léchage de poils à l’excès peuvent également se manifester. Ayant perdu toutes les notions d’hygiène qu’on lui a inculqué, le félin défèque et urine un peu partout. À cause du stress, un cystite chronique apparaît au niveau de sa vessie ce qui explique son comportement. L’agressivité devient de plus en plus fréquente. Il le manifeste envers des étrangers, ses propres maîtres ainsi que les autres animaux. Parfois, il arrive que l’animal détériore son environnement, notamment les meubles et les murs. Paradoxalement, il peut devenir amorphe et passer ses journées à se cacher sous les meubles. Un état excessif de vigilance et une perte de sommeil font leur apparition. Un manque d’appétit est également constaté. Il peut refuser de s’alimenter même s’il s’agit de son aliment préféré. À ce stade, une consultation chez le vétérinaire est préconisée. Les miaulements excessifs peuvent également traduire un état de stress. Cependant, ils peuvent aussi être un signe prématuré d’apparitions d’autres maladies comme le coryza chez le chat. Il est donc impératif de consulter pour que le vétérinaire puisse prescrire une prise en charge adaptée.

Les solutions et remèdes pour déstresser un chat

Une fois que le spécialiste confirme l’absence de toute maladie chez le félin, ses propriétaires doivent partir à la quête des causes de son trouble. Pour cela, les services d’un vétérinaire comportementaliste ou un vétérinaire conventionnel sont recommandés. Les troubles d’angoisse et de stress disparaissent difficilement d’eux-mêmes chez les animaux. Ainsi, des traitements spécifiques doivent être administrés. Des compléments alimentaires comme le zylkène visent à diminuer les tensions et le stress. Des phéromones apaisantes sont également conseillées. La médecine douce, à l’instar de l’homéopathie, a déjà démontré son efficacité dans le traitement du stress chez l’animal. Adjoint aux traitements médicaux, des soins bien particuliers sont également à mettre en place. Par exemple, les punitions sont inutiles car auraient un effet contraire sur l’animal et amplifieraient son malaise. Les maîtres sont invités à adapter son environnement. Installer un arbuste ou, le cas échéant, un griffoir pour qu’il puisse se faire les griffes dessus. En cas d’absence des maîtres, la radio ou la télévision doivent rester allumées. En matière d’alimentation, une nourriture saine et riche est à privilégier. Des plantes calmantes comme l’oat straw, la camomille ou le passionflower sont à installer dans les coins de la maison.

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